Julio Iglesias
D’aucuns seront surpris de le trouver ici. Pourtant, j’ai plusieurs fois remarqué, à la faveur d’émissions télévisées, la qualité des étoffes et de la coupe. On jugera peut-être les proportions un peu grandes – mais l’ensemble est harmonieux et c’est porté avec la nonchalance qui convient.
A noter, un pantalon montant toujours très haut – à la façon espagnole.
Luigi Maramotti
Président de Max Mara.
Des tenues inégales si j’en juge à partir de mes recherches sur Google. Néanmoins, dans les meilleurs cas, de belles flanelles à rayures tennis qu’accompagnent de discrètes cravates de laine.
A noter, la générosité des revers pointus – un trait de style que semblent affectionner, en ce moment, les élégants italiens.
Stefan Winkelmann
Président de Lamborghini.
Ici aussi, des tenues inégales : chemise au pied de col trop haut ; cravate parfois mal nouée et ne remplissant pas l’angle du col italien. Ce qui me retient plutôt, c’est le souci d’une ligne pure… quasi aérodynamique !
Les favoris donnent à Stefan Winkelmann un faux air de Jackie Stewart jeune. Ce n’était vraiment pas utile.
A noter, la pochette blanche systématiquement disposée en rectangle.
Luca di Montezemolo
Président de Ferrari et de Fiat.
Un style très italien, directement inspiré de celui de l’Avvocato. La coiffure est loin d’emporter mon adhésion…
Sergio Loro Piana
Ce qui me plaît, c’est le contraste entre un physique austère et des tenues qui font presque toujours une place à des éléments de fantaisie. Les étoffes sont très belles – est-il besoin de le préciser ?
Le prince Charles
Un style anglais discrètement personnalisé que j’analyserai sans doute un jour. A coup sûr, l’un des hommes célèbres les plus élégants du monde.
Albert de Broglie
Dit « le prince jardinier ».
Des couleurs acidulées que fait passer le jeu des matières (velours des vestes ; soie tricotée des cravates). On peut tiquer, je le conçois. Moi, j’aime assez ! Joyeux comme un jardin au printemps !
Philippe Noiret
La revue Monsieur l’a ignoré de son vivant. Pour Farid Chenoune, l’exemple-type du gentleman-farmer à la française à la mode des années 80 (1). Et, sous sa plume, ce n’est pas un compliment. Mon camarade de « Wasp 101 » n’a pas hésité, en revanche, à le classer au quatrième rang de son Top Ten Best Dressed Famous Men of All Time. Je préfère.
Hervé Chayette
Commissaire priseur.
A visionner, cette vidéo où Olivier Barrot (Un livre, un jour) invite Hervé Chayette à présenter son livre de souvenirs, 76, avenue marceau. Un beau moment de nostalgie et d’élégance. Et cette autre vidéo (pardon pour la qualité…) dans laquelle Hervé Chayette nous parle de son « dress code ». Ses références réconfortent.
Michael Alden
For The Discerning Few me l’a fait découvrir. Remarquable. Un style dans la tradition de celui d’Astaire. Jetez un coup d’œil à son site, Dress with style – divertissant et instructif. Il fait partie de mes liens.
Voir aussi Mes élégants, la galerie, 1.